Akeji Sumiyoshi est né en 1938 à Kyoto, dans un ancien palais impérial en ruines. Dès l'âge de trois ans, il vit avec son grand-père dans les montagnes de Kurama Yama où celui-ci l’initie à la calligraphie et aux arts martiaux. Plus tard, Akeji se tourne vers le bouddhisme zen, qu'il pratique et étudie.

 

Il a essentiellement vécu une vie errante entre les sanctuaires shinto et les monastères bouddhistes, mêlée d’apprentissages autours de la pharmacopée traditionnelle et de certaines pratiques chamaniques. Spirituellement épanoui, Akeji suit une formation universitaire en droit et en sciences naturelles à l'université de Kyoto. Dans les années 1960, bien que menant une vie retirée dans les montagnes d'Izumo, le jeune diplômé répond à un appel du Premier ministre qui lui fait rejoindre un groupe de réflexion sur l'avenir du Japon.

 

Il effectue son premier long séjour en France dans les années 70, visite l’Espagne, L’Allemagne et le Lichtenstein. Il découvre la richesse de la culture occidentale, qui lui permet l’ouverture d’un dialogue étroit avec ses racines asiatiques et qui se poursuivra tout au long de ces voyages en Europe.  

Maître Akeji passe la fin de sa vie à Himuro, un hameau isolé près des pentes du Kurama Yama, dans un ancien refuge forestier. Il fabrique son propre papier, ses pigments et continue à créer des œuvres poétiques, à la maîtrise calligraphique parfaite, en accord avec la nature et sa conscience zen.

Akeji s’éteint en 2018 laissant une œuvre foisonnante, à redécouvrir.